J’ai pris le parti de nommer « champions » les personnes que j’accompagne.

Certaines ont choisi de leur plein gré d’être accompagnées ; d’autres sont obligées de le faire dans le cadre d’un parcours managérial ou sur la recommandation de leur hiérarchie.
Certaines ont déjà de l’aisance dans l’expression orale ; d’autres sont sans appétit aucun pour les feux des projecteurs, mais doivent s’y confronter du fait de leur position sociale ou professionnelle.
Ce qui les réunit toutes, c’est la découverte que la prise de parole est une expertise, à l’inverse d’un geste intuitif.
Cette expertise s’acquiert comme s’acquiert un geste « technique » dans un sport. D’où les « champions».

Ce que les « champions » me disent avant/après

Ce qu’ils me disent avant l’accompagnement :

  • Je déteste parle en public
  • Je parle souvent en public mais je ne me sens jamais à l’aise
  • Je n’aime pas me donner en spectacle
  • Ma voix est trop aigüe
  • Je ne sais pas ce qu’il faut que je dise
  • Je ne sais pas si mes prises de parole sont efficaces ou pas. Les commentaires de mes proches ne me permettent pas de le savoir.
  • Je ne sais pas quels sont les critères d’une prise de parole réussie
  • J’ai des tics de langage : je dis tout le temps « euh » ….

Ce qu’ils me disent après l’entraînement :

  • J’ai compris que toute prise de parole se prépare
  • J’ai compris qu’il faut prendre l’exercice comme une montée sur un « ring », y compris dans sa dimension d’engagement physique
  • J’ai apprivoisé mon image à l’antenne
  • Désormais, je sais quand j’ai été « bon » ou pas et je sais comme m’améliorer pour la prochaine fois
  • Je prends chaque situation de prise de parole sans enjeu comme un entraînement pour les situations plus compliquées
  • J’utilise les outils de la Méthode du Losange en toutes situations, y compris dans la vie privée.
  • Je sais observer la qualité communicationnelle de mes interlocuteurs
  • J’ai décodé le jeu médiatique et je ne le redoute plus