C’est la rentrée et, avec elle, plein d’énergie pour pousser les murs et voir plus grand. Alors pourquoi ne pas se lancer à l’assaut des plateaux télé ?
En effet, l’élargissement de l’offre médiatique, notamment télévisuelle, crée des créneaux d’antenne que les journalistes ont pour obligation de remplir et que les porte-paroles des entreprises peuvent et doivent saisir comme des opportunités pour se mettre en visibilité.
La visibilité est aujourd’hui un levier d’influence. Avant même de parler de notoriété – familiarité avec une marque –, ou de réputation – le sentiment porté à la marque –, il convient de penser en termes de visibilité. Celle-ci passe aujourd’hui par les médias sociaux mais aussi par les médias de journalistes. A contrario, l’invisibilité devient un défaut ; si elle est voulue, alors elle doit reposer sur une stratégie bien réfléchie.
La visibilité médiatique : un levier d’influence
Ce principe de mise en visibilité médiatique, inhérent à notre société, rattrape les dirigeants – hauts et moins hauts –, les managers, et certains experts du monde du travail et des affaires publiques qui se retrouvent en situation de devoir passer dans les médias. Souvent, ils ne sont d’ailleurs ni emballés par la démarche, ni à son origine : c’est la hiérarchie qui impose désormais l’exercice.
Je ne parlerai pas ici de prise de parole dans les médias en temps de crise, quand la pression médiatique est forte du fait de l’actualité, mais des sollicitations par temps « calme », qu’elles soient gratuites ou payantes – comme les pages marquées « publireportage » dans la presse écrite.
Dans le cas des formats payants – sur des chaînes en clair comme BFM Business ou des chaînes du web comme BSmart – la prestation prévoit un accompagnement du porte-parole pour convenir avec lui des sujets qui vont être évoqués lors de la séquence. Ce n’est pas le cas quand c’est une « vraie » sollicitation, sans contrepartie financière : il convient alors de savoir construire son propos de manière à répondre aux exigences de l’antenne
Comment réussir son passage à la TV ?
L’un des principes essentiels du passage en TV est ce qu’on appelle en journalisme un « angle » et que j’appelle, en tant que communicante, la « focalisation ». Encore plus qu’en prise de parole face à un public « ordinaire », face aux médias il s’agit de ne surtout pas raconter toute l’histoire mais un « morceau » seulement de l’histoire. Comme en photographie on choisirait de faire le zoom sur un telle ou telle partie du cadre, parce que c’est celle-là qui est la plus significative, la plus spécifique, la plus porteuse de valeur ajoutée…
Le corollaire de ce premier principe est la règle du « court, clair, concret ». En effet, pour garder l’attention de son auditoire, le journaliste fait des relances environ toutes les 30 secondes dans une « vraie » interview – par exemple d’un politique dans une tranche d’information – et au bout d’une minute en moyenne dans un format plus « tranquille ». Donc il faut pouvoir dérouler son propos sur un modèle : sujet / verbe/ complément, soit une idée par phrase.
L’un des principaux écueils à éviter est la phrase à rallonge, qui perd tout le monde à commencer par celui qui s’exprime. En effet, si la parole est confuse ou alambiquée, le journaliste craint le décrochage de son auditoire. Il va donc pallier ce risque en interrompant son interlocuteur pour le ramener, par ses questions, à un énoncé plus concret et plus « focalisé ».
L’indispensable média-training
C’est parce que cette technique narrative – focalisée et en mode court, clair et concert – n’est pas habituelle, que l’accompagnement en média-training est indispensable. Le résultat « antenne » engage l’image du porte-parole et donc de l’entité qu’il représente. C’est une véritable prise de risque, en termes d’image, que d’envoyer un collaborateur sur un plateau télé, a fortiori sans l’avoir équipé au préalable du minimum d’un « kit de survie ». Ce serait comme envoyer un soldat au front sans arme et sans munition. Et ce n’est pas parce qu’il est « haut gradé » qu’il s’en sortira mieux. Certains haut-dirigeants, justement, ont compris l’enjeu et s’astreignent à se former et à s’entraîner régulièrement. D’autres y vont à l’intuition et courent le risque, souvent avéré, de se faire mal comprendre ou, pire, de se faire détourner leurs propos.
La TV, ça ressemble à la vraie vie mais ne ce n’est pas la vraie vie : demandez autour de vous à tous ceux qui s’y sont frottés, de leur plein gré ou pas… Ils vous le confirmeront !
Un média-training consiste donc à donner les éléments de compréhension du jeu médiatique, puis à délivrer les clés de construction narrative – focalisée et courte, claire et concrète –, avant de passer à des exercices de simulation d’interviews au plus près du réel. Je travaille ensuite avec mon champion à débriefer les vidéos des exercices et à analyser le fond et la forme pour permettre la montée en compétence.
Si, vous aussi, vous vous dites que le moment est venu de vous lancer pour augmenter votre visibilité – donc votre influence – et celle de votre entreprise ou de votre activité, vous pouvez prendre rendez-vous ici avec moi pour que nous échangions sur votre situation particulière.
Et, pour chacune et chacun, belle énergie pour cette rentrée 2025 !
Sophie