Voici les 4 points essentiels pour gagner en impact et devenir un orateur apprécié et efficace :

  1. en dire plutôt moins que plus – en vertu du fameux « less is more» – : on veut souvent trop en dire et, de ce fait, on embrouille ceux qui nous écoutent ;
  2. se demander où on veut en venir et s’y tenir: cela amène à la notion de message principal qui fait office de fil rouge du propos, pour l’auditoire comme pour celui qui s’exprime ;
  3. faire des phrases courtes: le mode « sujet, verbe, complément » est un excellent moyen d’éviter que se télescopent plusieurs idées dans la même phrase.
  4. être concret par l’utilisation des verbes d’action : ce sont les verbes d’actions qui donnent de la dynamique au récit ; ils permettent d’éviter les « il faut qu’on », « il n’y a qu’a pas », « on doit ».

La glossophobie, c’est-à-dire la peur de parler en public, est l’une des craintes les plus répandues au monde : 75% de la population en souffrirait, à des degrés divers. La glossophobie est en lien avec la peur du jugement d’autrui et il est vrai que la situation de prise de parole met celui qui s’exprime en position d’être observé par les autres.

Cette crainte est augmentée par le fait que, comme la prise de parole ne s’enseigne que trop rarement, l’orateur ne sait pas comment faire pour être « bon ». De ce fait, le résultat de sa prestation est souvent aléatoire : parfois « ça » marche bien et parfois non, sans qu’on sache trop pourquoi ce qui augmente l’anxiété.

On peut soigner sa glossophobie par l’apprentissage de la prise parole. La Méthode du Losange a été créée dans cette intention : donner les moyens de savoir quoi faire pour être bon à l’oral. Les éléments pédagogiques contenus dans la Méthode et leur mise en application donnent des points d’appui, grâce auxquels l’orateur trouve sur quoi se reposer. Il gagne ainsi en assurance ; le stress négatif lié à la prise de parole diminue progressivement.

Parce qu’en petit groupe le propos se construit dans l’interaction, l’orateur prenant appui sur les signaux que lui renvoie le public – attention, sourires, mimiques – et sur les questions ou les remarques qui lui sont faites.

Quand le groupe est grand, ou quand on ne le voit pas (vidéo ou journaliste qui « cache » le public), la prise d’appui – l’interaction – est impossible. Dans cette situation, qu’on appelle formellement la « prise de parole », il s’agit de « tenir debout tout seul ». C’est ce qui en fait toute la difficulté.

C’est l’intention de dire qui commande l’ensemble : les mots, le ton, les gestes. Autrement dit, ce qu’on a dans la tête guide les propos, conditionne la posture et les gestes, impacte les intonations. La Méthode du Losange permet de travailler cette « intention de dire » pour que les mots, le ton et les gestes disent tous la même chose.

Par le message principal. Il faut trouver une phrase qui dit quelque chose comme : « ce que je suis venu vous dire, c’est « ça ». Dans le monde d’aujourd’hui, il s’agit d’entrer directement dans le vif du sujet pour accrocher son public. Ce « ça » – le message principal – se construit avec les outils contenus dans la Méthode du Losange.

Par le message principal. Au mot près le même que celui avec lequel l’orateur a entamé son propos. Le message principal est la colonne vertébrale de la prise de parole. Il est le point d’entrée, le point d’appui durant toute la prise de parole et le point de sortie. Il permet de clore avec impact.

En construisant le propos autour d’un seul message principal. Le message est la clé de toute prise de parole. Il s’élabore – grâce à la Méthode du Losange – en tenant compte de trois paramètres : l’objectif de résultat de l’orateur, son auditoire, le contexte dans lequel s’inscrit la prise de parole. Le message est un « objet » avec des contours et une colonne vertébrale. C’est en s’inscrivant dans cette démarche qu’on évite de partir dans tous les sens et d’être prisonnier de son cheminement de pensées.

Une bonne connaissance de son sujet ne rime pas avec l’efficacité d’une prise de parole. La question est d’organiser les éléments de connaissance autour de l’intention de dire. On peut avoir peu d’éléments et une prise de parole impactante ; et à l’inverse beaucoup d’éléments et une prise de parole dispersée et peu efficace. La clé est la structure – que la Méthode du Losange aide à construire.