Parce qu’en petit groupe le propos se construit dans l’interaction, l’orateur prenant appui sur les signaux que lui renvoie le public – attention, sourires, mimiques – et sur les questions ou les remarques qui lui sont faites.

Quand le groupe est grand, ou quand on ne le voit pas (vidéo ou journaliste qui « cache » le public), la prise d’appui – l’interaction – est impossible. Dans cette situation, qu’on appelle formellement la « prise de parole », il s’agit de « tenir debout tout seul ». C’est ce qui en fait toute la difficulté.

C’est l’intention de dire qui commande l’ensemble : les mots, le ton, les gestes. Autrement dit, ce qu’on a dans la tête guide les propos, conditionne la posture et les gestes, impacte les intonations. La Méthode du Losange permet de travailler cette « intention de dire » pour que les mots, le ton et les gestes disent tous la même chose.

Par le message principal. Il faut trouver une phrase qui dit quelque chose comme : « ce que je suis venu vous dire, c’est « ça ». Dans le monde d’aujourd’hui, il s’agit d’entrer directement dans le vif du sujet pour accrocher son public. Ce « ça » – le message principal – se construit avec les outils contenus dans la Méthode du Losange.

Par le message principal. Au mot près le même que celui avec lequel l’orateur a entamé son propos. Le message principal est la colonne vertébrale de la prise de parole. Il est le point d’entrée, le point d’appui durant toute la prise de parole et le point de sortie. Il permet de clore avec impact.

En construisant le propos autour d’un seul message principal. Le message est la clé de toute prise de parole. Il s’élabore – grâce à la Méthode du Losange – en tenant compte de trois paramètres : l’objectif de résultat de l’orateur, son auditoire, le contexte dans lequel s’inscrit la prise de parole. Le message est un « objet » avec des contours et une colonne vertébrale. C’est en s’inscrivant dans cette démarche qu’on évite de partir dans tous les sens et d’être prisonnier de son cheminement de pensées.

Une bonne connaissance de son sujet ne rime pas avec l’efficacité d’une prise de parole. La question est d’organiser les éléments de connaissance autour de l’intention de dire. On peut avoir peu d’éléments et une prise de parole impactante ; et à l’inverse beaucoup d’éléments et une prise de parole dispersée et peu efficace. La clé est la structure – que la Méthode du Losange aide à construire.