En 2025, réussir à voix haute !

 

Bonjour à chacune et à chacun,

Et si, en 2025, vous réussissiez à voix haute ?

À voix haute, oui ! Réussir à vous faire entendre, réussir à dire ce que vous avez en tête, réussir à vous faire comprendre à hauteur de vos compétences et de vos connaissances, réussir à faire passer vos points de vue : joli challenge, non ?

Dans une autre vie, j’étais journaliste en radio. Parfois nous faisions intervenir, pour des analyses d’actualité, des confrères de la presse écrite : ils étaient très bons sur le papier mais, malheureusement pour nous tous, très mauvais à l’antenne !

Une preuve parmi d’autres que l’oral n’est pas de l’écrit à voix haute. On croit qu’il suffit de savoir parler pour être bon en prise de parole. C’est faux. Ça n’a rien à voir ! En prise de parole, on « s’exprime » qui, étymologiquement, vient de « faire sortir en pressant ». La prise de parole suppose donc une intention d’impact : celle de laisser une trace, celle de convaincre, celle d’emporter l’adhésion. En prise de parole on parle pour les autres alors que souvent, dans la « vraie vie », on parle pour soi : « ça sort » comme ça peut…

            À voix haute !

À voix haute, c’est donc se tenir face aux autres, c’est savoir porter ses idées, c’est savoir dérouler un argumentaire qui se tienne et qu’on sache défendre.

À voix haute, c’est savoir sortir sa voix, capter l’attention, articuler, prononcer, ralentir le débit, s’installer dans son récit, le porter de tout son corps, de tout son cœur.

À voix haute, c’est une compétence qui s’acquiert ; rien à voir avec un don que certains auraient reçu en cadeau dès le berceau et pas d’autres.

À voix haute, c’est une occasion d’installer son leadership. Une intervention réussie est un levier d’action, une manière d’affirmation qui rassure et entraîne les autres.

Or, des enquêtes de l’Institut OpinionWay de ces dernières années révèlent que 85% des salariés estiment que leurs dirigeants devraient se former à la prise de parole ; d’autres sondages soulignent le décalage perçu – décevant – entre les discours des patrons et les attentes des collaborateurs. C’est très probablement vrai aussi dans le champ politique !

Première étape : la prise de conscience

Si on ramène le sujet à soi, dans un contexte professionnel « ordinaire », comment ça se passe ? Est-ce qu’on m’écoute, est-ce qu’on m’entend, est-ce qu’on me suit ? Est-ce que je sais intervenir dans une réunion sans qu’on me le demande formellement ? Est-ce que je sais faire passer une seule idée en une seule minute, ou est-ce que j’ai besoin de longs propos pour arriver là où je veux en venir ? Est-ce que j’obtiens ce que je veux à l’issue de mes prises de parole ?

Ces quelques questions à soi-même sont déjà perturbantes car les réponses en « oui » ne sont pas forcément nombreuses. De fait, du haut de mon expérience – longue – de coach en prise de parole, je peux affirmer que tous, vous valez mieux que ce que vous donnez à entendre. Par « valoir mieux » j’entends : avoir plus de compétences et de connaissances que ce que vous produisez lors de vos interventions orales.

La capacité à la prise de parole est une véritable force : ce n’est pas un hasard si se multiplient les concours d’éloquence, les initiatives de lectures à voix haute. Même l’Education Nationale a bougé en instaurant le grand oral du bac en 2021 lors duquel il s’agit de « prendre la parole en public de façon claire et convaincante » (sic).

« J’ai retrouvé ma voix »

« Je me suis retrouvée moi-même, j’ai retrouvé ma voix ! ». Ce fut le cri du cœur de l’une de mes « championnes » que j’ai accompagnée durant l’année 2024.

Kathy est une fille brillante, expatriée, qui travaille dans une grande entreprise internationale. On ne s’y fait pas de cadeaux… Au détour d’une restructuration, Kathy se retrouve dans une position inconfortable, dans laquelle elle a le sentiment de perdre peu à peu ses moyens. Notamment, elle me dit qu’elle « n’arrive plus à se faire entendre » et que, d’ailleurs, elle en est arrivée à ne plus oser s’exprimer en réunion, même dans les situations les plus banales.

En quatre séances de travail ensemble, en distanciel, elle retrouve confiance dans ses mots, dans ses propos, dans l’affirmation d’elle-même. En réussissant à prendre la parole, à imposer son récit, elle retrouve sa voix et, par là-même, sa voie pour un avenir qui s’annonce avec des perspectives nouvelles

S’écouter dire

On ne connaît pas sa propre voix. Pour une raison simple qui est que, dans la vraie vie, on s’entend de l’intérieur, par les vibrations osseuses. Alors que lorsqu’on écoute un enregistrement de soi, on s’entend comme les autres, « de l’extérieur ». Il y a sans doute d’autres raisons, psychologiques, qui font que la détestation de sa propre voix est encore plus générale que la détestation de se voir en photo. Et pourtant, il faut s’écouter dire et se réécouter inlassablement pour s’améliorer. C’est que font les journalistes de radio et de télévision : il faut se réécouter et s’entendre dire pour rendre sa parole plus resserrée sur son propos, son énoncé plus clair, pour rester vigilant sur la prononciation et l’articulation.

Pour professionnaliser vos critères d’appréciation d’une « bonne » prise de parole, je vous recommande de vous saisir de la Méthode du Losange que j’ai créée pour vous, et qui est une méthode de construction d’un récit, dans ses dimensions verbales et non verbales – dont la voix. Vous y trouverez tous les éléments nécessaires pour vous améliorer. Et si vous souhaitez que je vous aide, vous pouvez me joindre ici.

En tout état de cause, je vous souhaite, pour 2025, de réussir à voix haute, en découvrant ou en redécouvrant le plaisir et la fierté de faire entendre votre voix dans le monde qui est le vôtre. Très belle année à vous !

Sophie

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Le cabinet Sophie Backer Conseil accompagne dirigeants, managers et élus sur leurs prises de parole en public, en visioconférence ou face aux médias : la construction du message, la posture, la voix.
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