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Une prise de parole « boostée » : pour qui, pour quoi et comment ?
L’irruption du super moteur de recherche ChatGPT dans le paysage technologique ne change rien à l’affaire. Il a beau vous écrire un discours en apparence très convenable, il ne montera pas sur scène à votre place pour autant, il ne s’adressera pas à votre public, il ne parviendra pas à le convaincre pour vous…
La prise de parole – la vraie, pas la boîte vocale – reste l’apanage de l’être humain. L’orateur est attendu pour qui il est, ès qualité, et ceux qui l’écoutent sont venus pour cela.
Tant qu’il y aura des rendez-vous – une réunion calée dans un agenda, un Codir ou Comex, une intervention face à des administrés, des prospects, des parties prenantes et, bien entendu, face à des clients –, l’orateur sera attendu en tant que personne, et, à ce titre et à ce jour, irremplaçable.
En 2023, faites bifurquer vos prises de parole !
Parmi les mots de l’année 2022 – pour beaucoup tellement anxiogènes que je ne vais pas les rappeler ici – j’aime retenir celui de « bifurquer ».
« Bifurquer » porte en lui du « bi », donc « deux » ce qui est toujours une bonne nouvelle : cela suppose qu’il existe au moins deux options. Quel soulagement pour tous ceux qui se sentiraient étouffés dans un monde univoque, clos, contraint… !
Alors comment bifurquer ?
On peut choisir de tout remettre en cause, tirer sa révérence et partir se mettre au vert : c’était l’option proposée par les étudiants de l’école AgroParisTech qui, lors de la cérémonie de remise des diplômes le 30 avril dernier, en appelant à « bifurquer », faisaient crûment valoir leur point de vue à l’assemblée réunie pour l’occasion…
Faites des économies : soignez vos prises de parole !
Comment gagner de l’argent en rendant ses prises de parole plus efficaces ? C’est une question iconoclaste qu’on ne se pose jamais, parce qu’on n’y pense pas ou parce qu’on n’a pas envie de se la poser.
Si on tourne le problème dans l’autre sens, la question est plus évidente : combien perd-on d’argent parce qu’on n’a pas été suffisamment impactant, accrocheur, intéressant, lors d’une prise de parole ? Par exemple :
- on perd l’argent qu’on aurait gagné en remportant l’appel d’offre grâce à une prise de parole plus convaincante ;
- on perd l’argent qu’on aurait gagné en obtenant le nouveau poste, mieux rémunéré, grâce à un meilleur pitch face au jury ;
- on perd l’argent que le fonds d’investissement a choisi de placer plutôt sur le concurrent suite à une présentation avec slides assommante.
Dans tous ces cas de figure, il est très difficile de quantifier la part de la prise de parole dans l’échec.
Performance et prise de parole : quel enjeu pour vous ?
Une prise de parole se gagne ou se perd…
On avance ou on recule, on marque des points ou on rétrograde.
Cette dimension de performance ne fait pas partie de notre culture. Et pourtant : qu’est ce qui pourrait se passer si vous réussissiez votre prochaine intervention à fort enjeu ? Et si vous la manquiez ?
Une nouvelle carrière, un nouveau poste, une mutation ? Rien ne tombe du ciel : tout se gagne !
S’agit-il d’arracher une augmentation de salaire, de remporter un appel d’offres, de conquérir un nouveau marché, de réussir sa prise de poste…? La qualité de votre prise de parole fait la différence…
Trois attitudes face à l’enjeu…
Leadership et prise de parole
La corrélation entre le leadership et la prise de parole n’est pas toujours considérée à hauteur de ce qu’elle devrait être. C’est une idée encore neuve que d’affirmer que le dirigeant-manager d’aujourd’hui doit nécessairement être en capacité de s’exprimer correctement en public, que ce soit en interne, en externe, ou dans les médias si le cours des choses l’y amène.
C’est vrai à tous les niveaux hiérarchiques, même si, encore trop souvent, est nommé manager celui qui connait bien son métier sans que soit interrogée suffisamment sa capacité à mobiliser une équipe par ses prises de parole, à savoir installer une ambiance propice à un travail de qualité, à transmettre de manière acceptable les consignes venant d’en haut.
C’est pour développer cette prise de conscience que j’ai décidé de vous proposer un « live », le 7 septembre prochain, intitulé « Leadership et prise de parole ».
En prise de parole, chacun peut gagner en aisance et en confiance
Je partage avec vous ici l’interview que j’ai donnée au site lecampus.online lors de la création de notre Masterclass en ligne « La prise de parole facile ». Ces quelques questions-réponses ont pour objet de vous donner un aperçu du sujet et de la manière dont je l’aborde. Pour résumer, je dirais que tout le monde fait de la prise de parole, sans trop savoir comment s’y prendre, et en s’étonnant de ses « loupés ». On peut donc facilement remédier à cette situation.
Quel est l’enjeu du cycle de conférences?
- Découvrir que la prise de parole peut être facilement améliorée.
- Découvrir les liens entre leadership et prise de parole.
- Découvrir comment « performer »grâce à une prise de parole efficace.
Oui, ça peut être facile, la prise de parole
Il est temps de lever un tabou : oui, tout le monde a du mal avec la prise de parole en public ! Non, personne ne s’aime à l’image, ni en photo, ni en vidéo ! Oui, tout le monde déteste s’entendre et s’écouter…. Et pourtant, il faut faire le job…. De plus en plus souvent, devant des publics différents, qui chahutent, contestent ou font autre chose pendant que celui qui parle essaie de capter leur attention.
Alors on fait quoi ? On joue à l’autruche, la tête dans le sable, en espérant ne pas se faire remarquer ? Ou bien on assume et on monte au créneau, parce que ça s’apprend et que 99% des bons orateurs ont appris à l’être. Le 1% restant n’a pas besoin de continuer à lire cet article. Ceux-là peuvent reprendre une activité « normale » selon la formule consacrée.
Vous, qu’est-ce que vous aimeriez pour vous ?
La réponse est évidemment la suivante : une baguette magique !
…
Et si mieux parler faisait gagner du temps ?
La gestion du temps en entreprise – sujet récurrent s’il en est – est habituellement envisagée sous les aspects d’organisation, de priorisation et de délégation. Pourtant, une prise de parole efficace est un puissant moyen de gagner du temps, qui plus est à court, moyen et long terme.
Et d’abord une constatation : le temps travaillé est de plus en plus souvent un temps parlé. Qui n’a jamais dit, après une journée passée en réunion : « ouf, il est 18h, je vais enfin pouvoir me mettre à travailler » ? Comme si la réunion n’était pas un temps de « vrai » travail ; comme si, en tout cas, elle n’était pas celui du travail pleinement utile, satisfaisant, enrichissant dans tous les sens du terme.
C’est que, trop souvent, la réunion est le lieu des prises de parole peu ou mal préparées. Elles ont alors deux caractéristiques principales : la redondance et la dispersion. La première consiste à reboucler sur des point déjà dits ou déjà connus, à faire une première conclusion puis à repartir sur d’autres considérations avant de refaire une deuxième puis parfois une troisième conclusion… La boucle peut être longue…
Écoutez ce que vous dites !
La prise de parole est une affaire d’énoncé. De prononcé. De mots qui franchissent des lèvres. Pour porter du sens….
Ces éléments de base, qui paraissent relever du simple bon sens, sont en fait trop peu considérés habituellement.
C’est probablement dû à une cruelle absence d’oralité dans les parcours éducatifs. Le prof parle mais l’élève doit se taire, sinon pour réciter une leçon apprise par cœur. Rien à voir avec la prise de parole au sens de l’expression de soi.
De quoi parle-t-on ?
Dans l’exercice de mon métier, je suis frappée de constater le nombre élevé de personnes à qui manque la maîtrise de leurs mots, phrases, énoncés, dans l’exercice de la parole dite publique, c’est-à-dire à voix haute. L’écrit ne leur pose pas de problème mais la conscience de ce qu’elles profèrent est faible : ça « sort » comme ça peut…
Je mets ce phénomène en évidence très concrètement au détour des exercices de prises de parole que je propose lors de mes sessions d’accompagnement.
Des slides efficaces ? Changez vos habitudes !
Comme il y a le mois du blanc, le mois de mars a été le mois des slides. J’ai reçu beaucoup de demandes d’accompagnement pour dynamiser les présentations avec slides. Preuve que le ronron habituel ne convient plus à des publics qui n’hésitent plus à témoigner de leur ennui lors d’une présentation trop longue et verbeuse….
Vous pouvez utilement lire cet article si :
- Vous restez assis derrière votre ordinateur pendant que vous présentez vos slides ;
- Vous surchargez vos slides d’informations sous différentes formes : graphiques, textes, photos ou iconographie ;
- Vos slides contiennent plus de textes que d’images ;
- Vous alignez des listes à puces ;
- Vos présentations ont plus de 20 slides pour 30 minutes de prises de parole ;
- Vous envoyez vos slides dans les boîtes mail avant votre présentation.
En modifiant quelques-unes de ces habitudes, vous pourrez considérablement améliorer l’impact de vos présentations.
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