Parce qu’en petit groupe le propos se construit dans l’interaction, l’orateur prenant appui sur les signaux que lui renvoie le public – attention, sourires, mimiques – et sur les questions ou les remarques qui lui sont faites.

Quand le groupe est grand, ou quand on ne le voit pas (vidéo ou journaliste qui « cache » le public), la prise d’appui – l’interaction – est impossible. Dans cette situation, qu’on appelle formellement la « prise de parole », il s’agit de « tenir debout tout seul ». C’est ce qui en fait toute la difficulté.